À Téhéran, les responsables disent que Washington n'a toujours pas précisé comment il lèvera les sanctions, alors que les deux équipes se préparent à relancer un accord nucléaire vieux de plusieurs décennies.
« Je regrette de vous informer que le côté américain n'a pas encore été disposé à clarifier cette question », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, lors de son briefing hebdomadaire. Il a souligné la nécessité d'une feuille de route claire pour lever les sanctions oppressives et éviter que les erreurs du passé ne se répètent.
Le ministre des Affaires étrangères d'Oman, Sayyid Badr Albusaidi – agissant en tant qu'intermédiaire avec l'administration Trump – était à Téhéran samedi pour exposer les points clés d'une proposition américaine. Pour l'Iran, une clarification sur la levée des sanctions est non négociable, surtout après que les accords passés aient échoué en raison de promesses vagues.
Le mois dernier seulement, les délégués iraniens et américains ont conclu leur cinquième série d'entretiens à Rome. Bien que les deux parties reconnaissent certains progrès, des divergences profondes demeurent, notamment sur la quantité d'enrichissement d'uranium que Téhéran peut conserver.
Aux quatre coins du Sud global, des entrepreneurs de Nairobi aux étudiants de Santiago, l'intérêt est grand. Une percée pourrait ouvrir de nouveaux échanges commerciaux et investissements, tandis que des négociations au point mort risquent de maintenir les sanctions en place et les marchés dans l'incertitude.
Pour l'instant, tous les regards sont tournés vers la prochaine décision de Washington – mettra-t-il enfin ses cartes sur table ?
Reference(s):
cgtn.com