Israël a officiellement signé une proposition américaine de cessez-le-feu de 60 jours à Gaza, a annoncé la Maison Blanche jeudi. Le plan comprend également la libération de 10 otages vivants et les dépouilles de 18 autres, selon des sources proches de l'accord.
Des détails provenant des médias israéliens suggèrent que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé les familles des otages de l'accord, bien que son bureau ne l'ait pas confirmé publiquement. Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, parlant depuis Washington, a déclaré qu'Israël avait approuvé la proposition, sans donner davantage de précisions.
De son côté, le Hamas a déclaré avoir reçu l'offre par des médiateurs et examine actuellement les termes. Basem Naim, membre du bureau politique du Hamas, a critiqué le paquet pour son incapacité à répondre aux principales revendications palestiniennes—principalement, une fin complète des combats et la levée du blocus de longue date de Gaza.
"Même une trêve temporaire laisserait l'occupation et la souffrance se poursuivre," a averti Naim, tout en ajoutant que la direction du groupe ressent un devoir national d'étudier toute proposition pouvant atténuer la crise humanitaire pour les résidents de Gaza.
Les tentatives précédentes de cessez-le-feu ont échoué en raison de désaccords enracinés. Israël insiste pour que le Hamas soit entièrement désarmé et abandonne le contrôle, et exige la libération de tous les 58 otages avant tout trêve durable. Le Hamas, de son côté, exige qu'Israël retire ses forces et s'engage à mettre fin au conflit sans conditions préalables.
Le conflit, réactivé le 7 octobre 2023 par une attaque transfrontalière qui a tué environ 1 200 personnes dans le sud d'Israël et vu 251 otages pris, a depuis laissé Gaza en ruines. Les responsables de la santé à Gaza signalent plus de 54 000 Palestiniens tués au milieu de la campagne incessante.
Avec la pression mondiale qui monte—en particulier de la part des capitales européennes appelant à un soulagement et à la fin des combats—la dernière poussée diplomatique offre une lueur d'espoir pour une région épuisée par des mois de violence.
Reference(s):
cgtn.com