Lundi soir, sous la faible lueur des lampadaires du parc sur Lemon Hill Drive à Philadelphie, ce qui aurait dû être une soirée de plein air et de discussions s'est transformé en drame. Vers 22h30, des coups de feu ont brisé le calme, laissant deux personnes mortes et neuf autres blessées, selon la police.
Habituellement lieu de rassemblement pour les familles, les amis et les pique-niques, le parc a sombré dans le chaos alors que les gens cherchaient à se mettre à l’abri. Les témoins ont décrit une scène étrangement similaire aux incidents dans les marchés ou festivals qu'ils connaissent chez eux, où le rire peut basculer en panique en quelques secondes.
Les équipes de secours sont arrivées rapidement, transportant les blessés vers les hôpitaux à proximité. Le département de police de Philadelphie a lancé une enquête, demandant aux habitants de partager tout indice ou vidéo. Pendant ce temps, les militants communautaires font pression pour un meilleur éclairage et plus de patrouilles afin de sécuriser les parcs.
Pour beaucoup venant d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, les espaces publics sont des lieux de partage, comme jouer au football dans les rues de Lagos ou écouter de la musique à Mumbai. Ces moments partagés de joie donnent à la peur ici une résonance profonde. « C’est comme si nos propres parcs de quartier devenaient soudain inaccessibles », a commenté un résident.
Alors que la police s'efforce de reconstituer les événements, la communauté allume des bougies en mémoire des victimes—en espérant que les espaces publics puissent un jour redevenir des lieux de rassemblement pour le rire, et non des échos de sirènes.
Reference(s):
cgtn.com
