Le Pakistan promet des représailles après les frappes aériennes indiennes au Cachemire

Le Pakistan promet des représailles après les frappes aériennes indiennes au Cachemire

Quand les premières bombes ont frappé le Cachemire contrôlé par l'Inde, les quartiers d'Islamabad à Karachi ont retenu leur souffle. Lorsque la fumée s'est dissipée, au moins 43 personnes étaient mortes : Islamabad a compté 31 civils, New Delhi a rapporté au moins 12 victimes de bombardements pakistanais.

Dans un discours tard dans la nuit, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif n'a pas mâché ses mots : "Nous faisons cette promesse, que nous vengerons chaque goutte de sang de ces martyrs." Quelques heures plus tard, le porte-parole militaire Ahmed Sharif Chaudhry a affirmé que cinq avions indiens avaient été abattus de l'autre côté de la frontière. Une source de sécurité indienne anonyme a rétorqué, disant que trois de ses chasseurs s'étaient écrasés sur le territoire national.

L'Inde insiste sur le fait que ses frappes étaient "ciblées, mesurées et non escalatoires," visant des militants derrière une attaque du 22 avril contre des touristes à Pahalgam. Pourtant, avec l'artillerie qui fait rage le long de la Ligne de Contrôle, les tensions ressemblaient à une flamme vive dans une savane sèche — une étincelle loin d'un incendie de forêt.

Le ministre de la Défense pakistanais Khawaja Muhammad Asif a accusé le Premier ministre indien Narendra Modi d'attiser le conflit pour renforcer sa position chez lui. Pour l'instant, les deux armées retiennent leur feu avec une seule promesse : une réponse viendra, "en légitime défense, à un moment, un endroit et d'une manière de notre choix," prévient Chaudhry. Alors que le monde regarde, le Cachemire se trouve au centre d'une nouvelle danse dangereuse.

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