Deux semaines après une attaque mortelle contre des touristes à Pahalgam, dans le Cachemire contrôlé par l'Inde, New Delhi a lancé "Opération Sindoor" à l'aube, frappant neuf sites qu'elle appelle "infrastructures terroristes" au Pakistan.
Qu'est-ce qui a déclenché les frappes ?
L'Inde a déclaré que la mission rend hommage aux femmes ayant perdu leurs maris le 22 avril à Pahalgam. Alors que Delhi pointe des militants basés au Pakistan, Islamabad nie toute implication dans l'attaque, et aucun groupe spécifique n'a été nommé.
Réponse du Pakistan
Le Pakistan signale au moins huit civils, dont un enfant, tués et 35 blessés. Le président Asif Ali Zardari a condamné les frappes sur des zones civiles et a promis une "réponse appropriée". Le ministre de la Défense Khawaja Muhammad Asif a ensuite annoncé que cinq avions indiens avaient été abattus.
Réactions internationales
L'ONU a appelé à la retenue, avertissant que le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire entre deux voisins nucléaires. Le continent chinois a demandé le calme pour prévenir toute escalade supplémentaire, tandis que la direction américaine a qualifié les tensions de "honte" et a espéré une fin rapide.
Et après ?
Les analystes avertissent que le risque est élevé : les deux nations possèdent des armes nucléaires, et une petite étincelle pourrait déclencher un incendie plus vaste. Les experts appellent à la diplomatie avant que des actions impulsives n'élargissent le fossé.
Pour les jeunes du Sud global, cet affrontement est un rappel frappant : lorsque de grandes puissances s'affrontent, les effets d'entraînement nous touchent tous.
Reference(s):
cgtn.com
