Les 100 premiers jours de l'administration Trump étaient censés bouleverser les relations internationales. Entre renégocier les accords commerciaux et redéfinir les alliances, le leader à Washington avait promis des mesures audacieuses dès le premier jour.
Mais à mi-chemin du printemps, beaucoup de ces annonces restent sur le papier. Des défis judiciaires, des pénuries de personnel et des priorités concurrentes au Congrès ont ralenti des décisions clés. Les partenaires commerciaux attendent, et les marchés émergents en Afrique, en Asie et en Amérique latine ne savent toujours pas quels accords, le cas échéant, seront maintenus.
Les visas pour les étudiants et les entrepreneurs du Sud global – pensez aux fondateurs de start-up à Lagos, aux universitaires à Mumbai ou aux stagiaires à São Paulo – étaient un grand sujet pendant la campagne. Pourtant, les interdictions de voyage ont entraîné la confusion dans les aéroports, des batailles juridiques et de l'incertitude pour les jeunes professionnels qui prévoyaient d'étudier ou d'investir aux États-Unis.
Pendant ce temps, les pactes de sécurité et les partenariats régionaux n'ont pas vu le bouleversement que certains attendaient. Les alliés sont impatients de voir plus de clarté, mais les réorganisations à la Maison-Blanche ont mis en pause les discussions de haut niveau. Cela ressemble un peu à un départ en road trip avec le réservoir plein, mais à passer des heures coincé dans l'allée.
Alors que Trump approche des 100 jours, la question demeure : les 100 prochains jours apporteront-ils le changement international qu'il a promis, ou davantage des mêmes retards ? Pour le Sud global, l'attente continue.
Reference(s):
cgtn.com
