Le lundi 28 avril, les Canadiens se rendent aux urnes lors d'une élection fédérale qui ressemble davantage à un champ de bataille économique. Avec les États-Unis imposant de nouveaux tarifs sur l'acier et l'aluminium du Canada, les votes sont exprimés sous l'ombre d'un conflit commercial.
Des ateliers de Mile End à Montréal aux quais de fruits de mer de Halifax, les conversations fusent : « Ces tarifs vont-ils me coûter mon emploi ? » Tout comme les jeunes commerçants à Dakar réagissant à des frais de marché soudains, les Canadiens s'inquiètent des budgets et des salaires.
Dans les centres urbains—une scène d'anxiété pas si différente d'une start-up à São Paulo après une nouvelle taxe—les entrepreneurs à Toronto et à Montréal craignent un ralentissement des investissements. Pendant ce temps, dans les villes industrielles de l'Alberta et les villes sidérurgiques du Québec, les familles s'inquiètent de voir les commandes en provenance des États-Unis se tarir.
Les partis politiques promettent de défendre les travailleurs canadiens et de sécuriser les voies commerciales. Mais pour de nombreux primo-votants—jonglant avec les dettes étudiantes, les coûts du logement et les préoccupations climatiques—le vote dépasse les tarifs. Ils envisagent des questions plus vastes : emplois verts, accessibilité au logement, et rôle du Canada sur la scène mondiale.
Alors que le jour des élections se lève, une question ressort : le prochain gouvernement apaisera-t-il les tensions avec le plus grand partenaire commercial du Canada ou les intensifiera-t-il ? Pour les jeunes Canadiens et les observateurs du Sud global, le résultat rappelle que les accords commerciaux façonnent les moyens de subsistance partout—et que chaque vote compte.
Reference(s):
cgtn.com