Ce qui avait commencé comme une pause porteuse d'espoir pour Pâques orthodoxe s'est transformé en reprise des combats, Moscou et Kyiv s'accusant mutuellement d'avoir violé une trêve annoncée par le président russe Vladimir Poutine.
La trêve était censée durer pendant les vacances, offrant un bref répit aux soldats pris dans le feu croisé. Pourtant, dès dimanche midi, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a signalé que les forces russes avaient lancé 26 attaques depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.
«La Russie ne fait que prétendre respecter le cessez-le-feu,» a écrit Zelenskyy sur les réseaux sociaux. «Soit Poutine ne contrôle pas son armée, soit il ne s'intéresse qu'à une image positive, pas à la paix.» Ses propos ont résonné dans les fils d'actualité de Kyiv à Kinshasa, suscitant des débats parmi les jeunes activistes en ligne.
Alors que les affrontements de revendications se poursuivent, beaucoup se demandent s'il est possible de faire une pause dans ce conflit moderne. Pour les publics de Cape Town à Bogotá, l'effondrement d'une trêve aussi médiatisée souligne la fragilité des promesses en temps de guerre — et le lourd tribut sur les communautés qui rêvent de paix.
Reference(s):
Russia, Ukraine accuse each other of breaking Easter ceasefire
cgtn.com