Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz, a pris l'entière responsabilité d'une erreur de communication importante qui a involontairement ajouté le journaliste Jeffrey Goldberg à un groupe de discussion privé. Dans une interview avec Fox News, Waltz a reconnu, "Je prends pleinement la responsabilité. J'ai créé le groupe ; c'est mon travail de m'assurer que tout est coordonné."
Le groupe de discussion, hébergé sur l'application cryptée Signal, comprenait 18 membres—y compris des hauts responsables américains discutant des frappes prévues contre les rebelles Houthis du Yémen. Goldberg, rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a d'abord cru que les messages faisaient partie d'un canular jusqu'à ce qu'il voie l'opération prévue se dérouler au Yémen.
Le président Trump, cependant, a minimisé la violation, la décrivant comme un problème mineur qui n'a compromis aucun détail classifié. Il a expliqué qu'un membre du personnel avait par erreur ajouté Goldberg au chat et a affirmé que l'erreur n'avait eu aucun impact opérationnel.
L'incident a déclenché une intense surveillance parmi les législateurs. Lors d'une audition animée du comité du renseignement du Sénat, les sénateurs ont exprimé des préoccupations concernant la discussion de détails sensibles tels que les cibles, les armes et la séquence des attaques. Certains législateurs ont même demandé la démission du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, affirmant que la sécurité nationale devrait être gérée par les mains les plus compétentes.
Tandis que les enquêtes sur la violation se poursuivent, l'accent reste mis sur la gestion rigoureuse des informations sensibles. Cet épisode met en évidence les défis de la communication numérique et rappelle l'importance de la vigilance pour protéger la sécurité nationale dans notre monde fortement connecté.
Reference(s):
Waltz takes responsibility for Yemen chat leak, Trump downplays impact
cgtn.com