Grandes nouvelles d'Istanbul cette semaine : Le maire Ekrem Imamoglu a été officiellement arrêté pour de sérieuses allégations de corruption. Selon les médias d'État, il fait face à des accusations, notamment de corruption, de fraude qualifiée, d'obtention illégale de données personnelles à des fins lucratives et de manipulation d'un appel d'offres. Imamoglu nie ces accusations, alors qu'il était interrogé depuis sa détention plus tôt cette semaine.
L'affaire s'intensifie alors qu'Imamoglu est également impliqué dans une enquête sur le terrorisme. Il est accusé d'avoir aidé le Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit—une désignation reconnue par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis. Malgré la gravité de ces accusations, il a été libéré sous contrôle judiciaire concernant l'enquête sur le terrorisme.
Ajoutant une dimension politique, Imamoglu a déposé sa candidature en février pour rejoindre son parti, le CHP, en tant que candidat à l'élection présidentielle de 2028. Les membres du parti votent actuellement sur sa nomination officielle. Il est à noter qu'il a obtenu un second mandat en tant que maire lors des élections locales de 2024 avec une victoire décisive sur son rival Murat Kurum du Parti de la justice et du développement. Cette saga en cours à Istanbul met en lumière le monde dynamique et parfois turbulent de la politique urbaine.
Reference(s):
cgtn.com