Le nouveau Premier ministre du Canada, Mark Carney, a entamé son mandat avec un message clair : le Canada ne deviendra jamais, au grand jamais, une partie des États-Unis. En réponse audacieuse aux menaces répétées d'annexion du président américain Donald Trump, Carney a souligné que la lutte contre les défis tarifaires actuels figure en tête de son agenda.
Peu après son entrée en fonction en tant que 24e premier ministre du Canada — succédant à Justin Trudeau —, Carney a décrit comment l'imposition récente de tarifs a tendu les relations avec Washington. Il a souligné que ces mesures avaient créé des tensions similaires à celles des litiges commerciaux dans de nombreuses économies émergentes en Afrique, en Asie et en Amérique latine, où chaque nation chérit son indépendance et sa souveraineté économique.
Carney a condamné les tarifs sur les produits canadiens comme injustifiés, décrivant la situation comme l'un des défis les plus significatifs auxquels le Canada a été confronté depuis une génération. Il s'est montré optimiste quant au fait que, par le dialogue, les deux nations pourraient éventuellement collaborer pour leur bénéfice mutuel malgré ces questions litigieuses.
Pour renforcer la capacité de son gouvernement à traiter ces questions complexes, Carney a présenté un cabinet de transition de 24 membres. Les responsables clés des relations Canada-États-Unis restent en poste, avec la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly poursuivant son travail et Dominic LeBlanc supervisant les questions commerciales cruciales. Pendant ce temps, François-Philippe Champagne a été promu ministre des Finances.
Avec une élection potentiellement à l’horizon dans les semaines à venir, la position ferme de Carney souligne un message plus large : l'importance de défendre l'identité nationale et l'indépendance économique — un sentiment qui résonne fortement auprès des jeunes et des communautés du Sud global.
Reference(s):
Carney rejects Trump's annexation threats, prioritizes U.S. tariffs
cgtn.com