Dans un geste audacieux vers l'unité après des années de conflits, le gouvernement intérimaire syrien et les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes ont convenu de fusionner les institutions civiles et militaires dans le nord-est riche en pétrole. Lors d'une réunion à Damas, le président intérimaire Ahmed al-Sharaa et le chef des FDS Mazloum Abdi ont finalisé l'accord visant à placer des institutions clés—comme les postes frontaliers, les aéroports et les champs de pétrole et de gaz—sous contrôle étatique.
L'accord prévoit également de garantir les droits de tous les Syriens, de reconnaître formellement la communauté kurde comme une partie intégrante du pays, de mettre en œuvre un cessez-le-feu national et de protéger les Syriens déplacés qui rentrent chez eux. Les deux parties s'engagent à œuvrer pour une mise en œuvre complète d'ici la fin de l'année.
Cette initiative arrive à un moment critique, d'autant plus que le pays fait face à des violences récentes qui ont encore compliqué les efforts d'unité. Soulignant la nature transformative de l'accord, Mazloum Abdi a déclaré qu'il s'agit "d'une véritable opportunité de construire une nouvelle Syrie." Bien que certains détails, comme l'intégration des opérations militaires des FDS dans le cadre de la défense nationale, restent à résoudre, le pacte est perçu comme une avancée prometteuse vers la justice et la stabilité pour la Syrie.
Reference(s):
cgtn.com