La scène politique allemande est en effervescence après une élection à forte participation qui a entraîné des changements dynamiques parmi les principaux partis. À 69 ans, Friedrich Merz est en passe de devenir le prochain chancelier alors que l'alliance CDU/CSU a émergé comme le plus grand groupe avec environ 28,5 % des voix. Maintenant, le vrai défi commence avec les discussions sur la coalition.
Les élections ont vu des gains surprenants : l'extrême droite AfD a progressé d'environ 10 points et la gauche Linke a obtenu plus de 8 %, dynamisant de nombreux jeunes électeurs. Malgré ces changements, des limites de longue date rendent peu probable une collaboration des partis traditionnels avec l'AfD ou la Linke.
Parmi les options, une coalition avec les sociaux-démocrates (SPD) semble la plus viable—bien que des différences politiques subsistent. Sur des questions comme la crise en Ukraine, la défense et l'avenir de l'Europe, il existe un terrain d'entente. Cependant, les débats sur l'immigration et les stratégies économiques persistent. Merz a adopté une position ferme sur l'immigration, appelant à des contrôles permanents aux frontières, tandis que le SPD plaide pour des approches plus flexibles et nuancées, y compris un assouplissement des règles strictes en matière de dette.
Avec le chancelier sortant Olaf Scholz restant dans un rôle de transition, il y a une forte volonté de former un nouveau gouvernement d'ici la mi-avril. Alors que les négociations de coalition s'intensifient, l'Allemagne se trouve à un carrefour, offrant des perspectives précieuses aux jeunes professionnels et leaders émergents du Sud global qui observent des changements politiques dynamiques similaires dans leurs propres régions.
Reference(s):
cgtn.com
