Yoon fait face à la 7ème audience de destitution en plein débat sur la loi martiale

La cour constitutionnelle de Corée du Sud a tenu la septième audience du procès en destitution du président Yoon Suk-yeol mardi matin dans le centre de Séoul. Notamment, le président arrêté, connu pour son costume signature et sa cravate rouge, est apparu au tribunal pour la cinquième fois, marquant un développement historique dans ce procès sans précédent.

Durant la session, Yoon a défendu sa décision de déclarer la loi martiale d’urgence dans la nuit du 3 décembre. Il a soutenu que ses actions étaient menées conformément aux dispositions de la constitution en situation critique destinée à préserver l’ordre public. La loi martiale est prévue pour des circonstances extrêmes telles que la guerre ou des troubles sociaux graves, mais les critiques affirment qu’aucun véritable état d’urgence ne justifiait son imposition.

Des images dramatiques diffusées à la télévision cette nuit-là ont révélé des hélicoptères militaires près de l’Assemblée nationale et des centaines de forces spéciales armées entrant dans le bâtiment parlementaire. Alors que Yoon a maintenu qu’aucun citoyen n’avait été blessé durant ces événements, des témoignages variés d’officiers militaires ont alimenté des récits conflictuels sur ce qui s’est réellement passé.

Le procès continue de susciter un débat sur les limites de l’autorité présidentielle. Avec l’audience finale prévue jeudi — et la possibilité de sessions supplémentaires — de nouvelles révélations sont attendues dans les jours à venir. Cette affaire en cours, qui marque également la première arrestation d’un président en exercice en Corée du Sud, soulève des questions importantes sur la responsabilité et les limites constitutionnelles.

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