5e audience d'impeachment de Corée du Sud : Les revendications de Yoon sous le feu des critiques

5e audience d’impeachment de Corée du Sud : Les revendications de Yoon sous le feu des critiques

Lors d'une séance dramatique au tribunal, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a tenu sa cinquième audience dans le procès en destitution du président Yoon Suk-yeol. Cela marque la troisième apparition en personne du président alors qu'il fait face à un examen de plus en plus minutieux concernant ses actions pendant une déclaration controversée de loi martiale.

Aux alentours de 14h, heure locale à Séoul, le président Yoon a affirmé qu'aucun événement inhabituel ne s'était produit la nuit du 3 décembre dernier, lorsque la loi martiale a été déclarée. Il a fermement nié les allégations selon lesquelles il aurait ordonné aux troupes de la loi martiale de retirer les parlementaires de l'Assemblée nationale, un incident qui aurait déclenché une réaction en chaîne conduisant à l'abrogation rapide de la loi martiale.

Des images télévisées de cette heure de minuit auraient montré des hélicoptères militaires atterrissant à l'Assemblée nationale et des centaines de forces spéciales armées avançant dans le bâtiment parlementaire, intensifiant les débats sur ce qui s'est réellement passé cette nuit-là.

Selon la constitution, un président doit signaler toute imposition de loi martiale à l'Assemblée nationale — le seul organe habilité à abroger de telles mesures. Le président Yoon a expliqué que son intention était de faire appel directement au peuple grâce à la loi martiale, avec l'intention de l'abroger si le parlement s'opposait à la mesure. Il a noté que ce plan n'avait été partagé qu'avec l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun et pas avec les autres membres du cabinet.

En revanche, l'acte d'accusation du ministère public affirme que Yoon a exhorté les commandants militaires par téléphone à pousser les troupes dans la chambre parlementaire en "tirant avec des armes" et "utilisant des haches" pour casser la porte. Pendant ce temps, Lee Jin-woo, l'ancien chef du Commandement de la défense capitale accusé d'implication dans l'imposition de la loi martiale, a refusé de fournir de nouveaux témoignages, se contentant d'admettre qu'il avait parlé avec le président Yoon cette nuit critique en raison des restrictions liées à son propre procès criminel en cours.

Cette audience ajoute un autre chapitre à un procès qui continue de susciter des débats sur le pouvoir présidentiel et la responsabilité, tenant la nation attentivement informée des événements en cours en Corée du Sud.

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