La violence en République démocratique du Congo s'intensifie, et la ville de Goma, dans l'est du pays, se trouve au cœur d'une crise humanitaire qui s'aggrave. Des hauts responsables des Nations Unies ont tiré la sonnette d'alarme alors que des tirs d'artillerie lourde frappent des zones clés de la ville, touchant des hôpitaux et des centres pour réfugiés.
Bruno Lemarquis, le représentant spécial adjoint de l'ONU et coordinateur humanitaire pour la RDC, a indiqué que des lieux essentiels, notamment un hôpital de maternité caritatif, une installation de Save the Children et un site de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, ont été directement touchés. Il a expliqué que ces explosions ont tragiquement affecté les civils, avec certains incidents coûtant la vie à des nouveau-nés et à des femmes enceintes.
La crise à Goma a contraint des centaines de milliers de personnes à fuir leur domicile ; environ 700 000 personnes déplacées internes sont désormais en mouvement, cherchant à se mettre à l'abri au milieu de cette violence incessante. Pendant ce temps, seuls quelques membres clés du personnel humanitaire de l'ONU restent dans la ville, car le personnel non essentiel a été évacué vers Kinshasa ou le centre régional d'Entebbe, en Ouganda.
Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, a commenté depuis Damas que les récents progrès des groupes armés ont modifié l'équilibre des forces, intensifiant les dangers et suscitant des inquiétudes quant à une catastrophe humanitaire plus large. Avec les services essentiels—eau, électricité et internet—gravement compromis, les communautés locales font face à d'énormes défis alors que le conflit se poursuit.
Reference(s):
cgtn.com