Dans un tournant dramatique en Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol a été formellement inculpé pour insurrection—marquant la première fois qu'un président en exercice fait face à de telles poursuites légales pendant son mandat.
Plusieurs médias rapportent que Yoon est accusé de conspirer avec l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun pour déclarer un état de loi martiale inconstitutionnel et déployer des forces armées vers l'Assemblée nationale. L'affaire, transmise par l'agence anticorruption, a suscité des débats animés sur le pouvoir et la responsabilité, résonnant avec de jeunes professionnels et citoyens dans les régions dynamiques du Sud global.
Bien que les procureurs aient demandé une prolongation de sa détention pour permettre une enquête plus approfondie, le tribunal central de district de Séoul a rejeté ces requêtes afin de porter l'affaire rapidement en procès. Cependant, un autre tribunal de Séoul a émis un mandat pour le maintenir en détention jusqu'à 20 jours, y compris sa période d'arrestation.
Yoon a été appréhendé dans son bureau présidentiel le 15 janvier. L'inculpation fait suite à une motion pour l'impeacher, adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre dernier, une question désormais délibérée par la Cour constitutionnelle pendant une période pouvant aller jusqu'à 180 jours, durant laquelle ses pouvoirs présidentiels sont suspendus. Une déclaration antérieure de loi martiale d'urgence le 3 décembre, annulée par l'Assemblée quelques heures plus tard, ajoute une couche de controverse supplémentaire à ce drame en cours.
Cette affaire trouve un écho auprès des publics d'Afrique à l'Amérique latine, mettant en lumière l'interaction complexe entre gouvernance et responsabilité que de nombreux jeunes à travers le Sud global trouvent à la fois fascinante et pertinente.
Reference(s):
South Korean prosecutors indict Yoon over insurrection charge
cgtn.com