Un tournant dramatique des événements s'est déroulé à Gaza dimanche, alors que de nouveaux frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont touché les zones nord et centrale. Selon des médecins palestiniens, huit personnes ont perdu la vie peu de temps après qu'un délai critique de cessez-le-feu ait été manqué.
Juste une heure avant le début prévu du cessez-le-feu à 8h30 (0630 GMT), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé une liste de trois otages à Hamas. Cette demande de dernière minute a retardé l'accord, que beaucoup espéraient voir comme une bouffée d'air dans l'un des conflits les plus dévastateurs du Moyen-Orient.
L'accord de cessez-le-feu, négocié grâce aux efforts de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis, était vu comme un point de basculement après les événements tragiques du 7 octobre 2023. En réponse, les forces israéliennes ont ciblé ce qu'elles ont décrit comme des "cibles terroristes" dans des zones telles que le district de Zeitoun à Gaza City et la ville nordique de Beit Hanoun.
Hamas a maintenu son engagement envers le cessez-le-feu tout en citant des raisons techniques sur le terrain pour ne pas avoir immédiatement fourni les noms des otages demandés. Pendant ce temps, une sirène de raid aérien dans la région de Sderot, au sud d'Israël, a ensuite été identifiée comme une fausse alarme. À Khan Younis, les acclamations de célébration au début prévu du cessez-le-feu se sont rapidement transformées en anxiété avec la reprise de la violence.
L'intensité renouvelée du conflit met en évidence la fragilité des efforts de paix dans la région, la communauté internationale suivant de près l'évolution de la situation.
Reference(s):
cgtn.com