Un nouveau rapport du procureur spécial américain Jack Smith allègue que Donald Trump a lancé un effort criminel extraordinaire pour s'accrocher au pouvoir après sa défaite de 2020. Malgré des preuves qui auraient pu mener à une condamnation, le procès n'a jamais eu lieu en raison de son retour rapide au pouvoir après avoir remporté l'élection de novembre.
L'enquête détaille un acte d'accusation en quatre points accusant Trump d'avoir comploté pour entraver la collecte et la certification des votes. Parmi les révélations figurent de nouveaux détails sur les discussions visant à l'inculper pour avoir incité l'attaque du 6 janvier contre le Capitole, bien que des incertitudes juridiques et des questions d'intention aient poussé les procureurs à abandonner cette possibilité.
Une autre partie du rapport revient sur les accusations selon lesquelles Trump aurait illégalement conservé des documents sensibles de sécurité nationale après avoir quitté la Maison-Blanche. Cette section reste scellée alors que des procédures judiciaires se poursuivent contre certains de ses associés.
En réponse, Trump s'est exprimé sur sa plateforme Truth Social, rejetant le rapport comme une attaque politiquement motivée et critiquant le procureur spécial Smith, tandis que son équipe juridique a averti que le moment du rapport pourrait nuire à la transition présidentielle. Smith, pour sa part, a défendu ses méthodes et les efforts de son équipe, rejetant les allégations de parti pris politique.
Cette narration en cours a capté l'attention internationale, suscitant un débat sur la responsabilité démocratique et les défis du respect de l'état de droit en temps de turbulences politiques. Le rapport sert de rappel frappant des complexités impliquées dans l'équilibre entre pouvoir et responsabilité.
Reference(s):
Trump engaged in 'criminal effort' to overturn 2020 election: report
cgtn.com