Dans une démonstration frappante de détermination, des milliers de jeunes manifestants ont bravé une forte chute de neige à Séoul dimanche. Le froid mordant n'a guère arrêté les foules qui se sont rassemblées près de la résidence officielle du président destitué Yoon Suk-yeol, où les voix se sont affrontées autour de son arrestation imminente.
Avec un mandat d'arrêt pour insurrection présumée qui doit expirer à minuit lundi, les manifestants se sont divisés en deux camps. Certains ont appelé à l'arrestation immédiate de Yoon, arguant que sa tentative ratée de déclarer la loi martiale en décembre dernier—non seulement a perturbé la nation mais aussi a déclenché un chaos politique généralisé—démontre une violation claire de l'ordre constitutionnel. D'autres se sont opposés au mandat, mettant en lumière les profondes divisions qui traversent la Corée du Sud.
Yoon, désigné comme le premier président en exercice à être ciblé de cette manière, reste suspendu de ses fonctions officielles alors que la Cour constitutionnelle délibère sur la question de son rétablissement ou de son destitution. Une controverse fraîche a éclaté lorsque les enquêteurs criminels ont été contrecarrés par son service de sécurité présidentielle et les forces militaires lors d'un affrontement de six heures.
Ajoutant à l'imbroglio juridique, le Tribunal de District de l’ouest de Séoul a récemment rejeté une plainte de l'équipe juridique de Yoon, qui soutenait que le mandat d'arrêt—émis par le Bureau d'Investigation pour la Corruption des Hauts Responsables—était inconstitutionnel dans les cas impliquant l'insurrection. Les experts juridiques, y compris le professeur Rong Ying de l'Université du Sichuan, ont noté que, puisque la police et l'armée étaient impliquées, la revendication d'abus de pouvoir pourrait ne pas tenir.
Malgré les débats juridiques, l'atmosphère dans les rues de Séoul était électrique. Yang Kyung-soo, leader de la Confédération Coréenne des Syndicats, a exhorté ses concitoyens à rétablir les bases de leur société en tenant le président destitué responsable. À proximité, des partisans portaient des pancartes montrant leur solidarité avec Yoon, reflétant les vues polarisées au sein de la nation.
La scène vivante dans une ville couverte de neige—où les températures sont descendues en dessous de -5°C—résonne avec la lutte dynamique et globale pour la justice et le changement en Corée du Sud. Alors que la nation se prépare pour les prochaines mouvances légales et politiques, les démonstrations passionnées dans les rues soulignent un appel collectif pour un nouvel ordre enraciné dans l'intégrité constitutionnelle.
Reference(s):
cgtn.com