Dans un incident dramatique dans le nord de la bande de Gaza, les forces israéliennes ont détenu plus de 240 Palestiniens à la suite d’un raid sur l’hôpital Kamal Adwan vendredi dernier. Des rapports indiquent que des dizaines de membres du personnel médical, y compris le directeur de l’hôpital Hussam Abu Safiya, ont été parmi ceux arrêtés. Certains membres du personnel ont exprimé leur inquiétude après avoir déclaré qu’Abu Safiya avait été frappé par des soldats lors de l’opération.
Selon l’armée israélienne, l’hôpital était utilisé comme centre de commandement pour les opérations militaires du Hamas. Ils affirment que les individus détenus sont des militants soupçonnés et qu’Abu Safiya a été placé en garde à vue pour être interrogé sur ses présumés liens avec le Hamas. Ces affirmations ajoutent une couche supplémentaire de complexité à une situation qui a déjà déclenché des débats animés.
Le Hamas a rejeté les accusations, insistant sur le fait qu’aucun combattant n’était présent dans l’hôpital durant le conflit de 15 mois. Le groupe a demandé aux Nations Unies et aux agences internationales d’intervenir rapidement pour protéger les hôpitaux et infrastructures médicales restants dans le nord de la bande de Gaza. Ils ont également appelé à ce que des observateurs de l’ONU soient déployés sur ces sites pour contrer les affirmations selon lesquelles les installations sont utilisées à des fins militaires.
Ce raid controversé a suscité des préoccupations au sein des communautés locales et internationales, mettant en lumière le difficile équilibre entre les opérations de sécurité et la protection des services médicaux essentiels dans les zones de conflit.
Reference(s):
cgtn.com