Au cœur vibrant de Séoul, des manifestations rivales ont paralysé la ville alors que les partisans et opposants du Président Yoon Suk-yeol descendent dans la rue. Malgré ses pouvoirs présidentiels suspendus, Yoon reste en fonction au milieu de la controverse sur sa brève déclaration de loi martiale.
Des dizaines de milliers de jeunes manifestants, nombreux dans la vingtaine et la trentaine, se sont rassemblés à Gwanghwamun, brandissant des bâtons lumineux K-Pop et des pancartes accrocheuses exigeant des comptes. Avec des chants enthousiastes questionnant comment la démocratie peut être sapée à l’ère moderne, ils ont appelé Yoon à démissionner.
À seulement quelques centaines de mètres, plusieurs milliers de partisans de Yoon—principalement plus âgés et plus conservateurs—se sont rassemblés pour défendre ses actions. Ils ont soutenu que ses mesures, qu'il a attribuées à des accusations de piratage électoral et d’influences anti-étatiques, étaient nécessaires pour protéger l’intégrité de l’État, même si les autorités électorales ont rejeté ces affirmations.
L’atmosphère pacifique a prévalu tout au long de la journée, alors que les deux groupes maintenaient leurs positions sans affrontements. Avec le Président Yoon qui n’a pas encore répondu à plusieurs convocations officielles, les voix contrastées à Séoul mettent en évidence une nation profondément divisée sur le leadership, la démocratie et l’avenir de son paysage politique.
Reference(s):
Rival protests over S. Korea's impeached President Yoon held in Seoul
cgtn.com