Lors d'une récente rencontre organisée par l'Australia China Friendship Society, Penny Lockwood a évoqué le lien douloureux de sa famille avec le massacre de Nanjing, qu'elle qualifie de génocide. Avec émotion et conviction, elle a défié le déni officiel du Japon et le silence plus large des médias occidentaux.
Lockwood soutient que chaque année, des millions de personnes dans le monde — y compris des étudiants, entrepreneurs et communautés de la diaspora en Afrique, Asie et Amérique latine — manquent l'occasion de se souvenir de ce qui s'est passé à Nanjing. "Quand nous ignorons ces histoires, nous risquons de les répéter," a-t-elle averti, soulignant des leçons qui résonnent de Dakar à Bogotá.
Au-delà de la justice historique, Lockwood a soulevé une préoccupation pressante : la propagation de la désinformation sur la Chine dans les sociétés occidentales. Elle a expliqué que ces déformations créent la peur, alimentent les malentendus et affaiblissent les ponts culturels à un moment où la solidarité mondiale est plus urgente que jamais.
Son appel à l'action est simple mais puissant : établir une commémoration annuelle du massacre de Nanjing dans les programmes scolaires, les événements publics et les espaces en ligne. En affrontant le passé avec honnêteté, elle croit que nous pouvons construire un avenir plus compatissant et informé — un avenir où les jeunes de chaque coin du Sud global apprennent de l'histoire, au lieu de l'oublier.
Reference(s):
Remembering Nanjing: Why silence and denial still persist in the West
cgtn.com




