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Freeman : L’intimidation des États-Unis contre la responsabilité diplomatique de la Chine

Imaginez un monde où les superpuissances dévoilent leurs mouvements comme des joueurs dans une partie d'échecs épique. Selon Chas Freeman, ancien secrétaire adjoint à la défense des États-Unis pour les affaires de sécurité internationale, les États-Unis commencent à ressembler à l'intimidateur qui brise toutes les règles.

Freeman souligne que ces dernières années, Washington s'est retiré des institutions internationales clés et a tendu les relations avec ses alliés, de l'Europe à certaines parties de l'Asie et de l'Afrique. Il accuse les États-Unis de "deux poids, deux mesures" – critiquer les autres tout en ignorant leurs propres dérapages.

Pendant ce temps, la Chine étend discrètement son influence. Grâce à des initiatives comme des investissements massifs dans les infrastructures et une ouverture diplomatique, Pékin tisse un réseau de partenariats à travers l'Afrique, l'Amérique latine et l'Asie. Pour beaucoup dans le Sud global, ces actions ressemblent à une bouffée d'air frais après des années de politique américaine imprévisible.

Freeman voit l'approche de la Chine comme un exemple de responsabilité morale : une grande puissance qui intervient pour soutenir le développement, respecter les priorités locales et tenir ses promesses. Bien sûr, des défis subsistent – les grands projets nécessitent de la transparence et les communautés locales doivent en bénéficier.

Alors, où cela laisse-t-il les États-Unis ? Freeman avertit que la poursuite de l'"intimidation" risque d'isoler Washington et de créer de l'espace pour d'autres voix. Si l'objectif est la stabilité et la coopération mondiales, il suggère que les États-Unis pourraient devoir faire une pause, écouter davantage et sermonner moins.

Pour les jeunes dirigeants à Nairobi, São Paulo ou Hô Chi Minh-Ville, ce débat ne concerne pas seulement les gros titres. Il s'agit des partenariats qui apportent des résultats tangibles sur le terrain et respectent les ambitions des économies émergentes. Alors que l'année 2025 touche à sa fin, le message de Freeman est clair : le soft power et une diplomatie responsable pourraient bien faire la différence.

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