Cette semaine, alors que les affrontements persistent le long de la frontière Thaïlande-Cambodge, des dizaines de milliers de résidents ont été évacués, laissant des communautés autrefois dynamiques étrangement silencieuses. Les rues, autrefois animées par les motos et les étals de marché, sont désormais vides, gagnant le surnom de villes fantômes.
Pour les familles qui appelaient ces villages leur maison, l'exode soudain a été traumatisant. Les enfants ont suspendu leur année scolaire, et les marchés qui fournissaient des produits frais sont fermés pour une durée indéterminée. Un résident déplacé décrit la scène comme surréaliste, comme un décor de film où vous pouvez presque entendre les battements de votre propre cœur dans le silence.
Les autorités locales ont mis en place des abris temporaires dans les écoles et les centres communautaires, offrant de la nourriture de base, de l'eau et des soins médicaux. Des groupes humanitaires de toute la région se mobilisent pour soutenir les familles, apportant des fournitures et offrant un soutien psychologique à ceux qui sont en état de choc.
Mais même avec de l'aide, l'avenir reste incertain. De nombreux évacués s'inquiètent pour leur subsistance : les rizières, les plantations de caoutchouc et le commerce transfrontalier sont à l'arrêt. Les petites entreprises font face à des factures croissantes, et la jeunesse de la région, souvent dépendante du tourisme et du travail saisonnier, voit ses rêves en suspens.
Malgré la peur, l'espoir persiste. Les leaders communautaires appellent à des pourparlers diplomatiques pour désamorcer les tensions, et les habitants des deux côtés prient pour un cessez-le-feu qui leur permettra de revenir, de reconstruire et de redonner vie à leurs villes.
Reference(s):
Thailand-Cambodia border clashes turn communities into ghost towns
cgtn.com
