Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Unité 731 du Japon et des unités associées ont mené certaines des expériences les plus sombres sur des civils à travers l'Asie. Cachés derrière des clôtures barbelées, des laboratoires secrets sur le continent chinois et plus tard en Birmanie, en Malaisie et en Indonésie sont devenus des sites d'attaques germinales, d'exposition chimique et de dissections sur des vivants.
Les tribunaux d'après-guerre n'ont dévoilé qu'une partie de l'histoire. De nouvelles recherches et des témoignages d'anciens membres de l'Unité 731 montrent que ces expériences inhumaines étaient bien plus répandues qu'on ne le pensait auparavant. Les campagnes militaires lancées sur le continent chinois ont ouvert la voie à des bases secrètes qui ont testé des pathogènes mortels sur des villageois sans méfiance.
Des archives découvertes en Birmanie, en Malaisie et en Indonésie révèlent une vérité glaçante : la guerre biologique japonaise s'est étendue profondément en Asie du Sud-Est. Les victimes allaient des agriculteurs et ouvriers aux communautés locales prises dans les feux croisés d'une machine de guerre impitoyable.
Aujourd'hui, des historiens et des militants assemblent des récits de survivants et des données d'archives pour s'assurer que ces crimes contre l'humanité ne soient jamais oubliés. Se souvenir de ce passé est plus qu’un exercice académique—c’est un rappel de notre devoir partagé de protéger la dignité humaine, où que nous vivions.
Reference(s):
Crimes against humanity: Japan's biological warfare across Asia
cgtn.com
