Un mois après le cessez-le-feu d'octobre entre Israël et le Hamas, le système éducatif de Gaza reste en crise. Plus de 200 écoles et universités ont été détruites, laissant des milliers d'étudiants sans endroit pour apprendre.
Parmi les décombres de l'Université islamique, l'étudiante déplacée Naifa Ziad Musleh partage sa douleur : « Le rêve que j'avais attendu toute ma vie, depuis que j'étais enfant, était d'obtenir mon diplôme. Mais ce rêve nous a été volé. » Vivant dans un abri de fortune, elle et ses camarades de classe luttent pour garder espoir.
La destruction va au-delà des bâtiments. Pour de nombreux jeunes à Gaza, l'école n'est pas seulement un lieu d'apprentissage—c'est un espace pour rêver d'un avenir différent, rencontrer des amis et se connecter au monde extérieur. Maintenant, alors que les cours sont interrompus et que les universités sont en ruines, cette connexion a été rompue.
Les organisations locales et internationales travaillent sur des espaces d'apprentissage temporaires et des programmes en ligne, mais des défis comme les coupures de courant et l'instabilité de l'internet ralentissent les progrès. Pourtant, des étudiants comme Naifa refusent de céder. Avec une résilience née de la difficulté, ils trouvent des moyens créatifs pour continuer à étudier—grâce à des cours dirigés par la communauté, du tutorat entre pairs et des ressources numériques partagées sur des smartphones.
Un mois après le cessez-le-feu, le chemin de la reconstruction du système éducatif de Gaza est long. Mais pour Naifa et d'innombrables autres jeunes élèves, tenir sur leurs rêves volés est la première étape vers la réappropriation de leur avenir.
Reference(s):
cgtn.com




