Depuis que la première phase du cessez-le-feu a commencé le 10 octobre, de nombreux Gazaouis déplacés ont ressenti un éclat d'espoir alors que les forces israéliennes se sont retirées derrière la "ligne jaune" convenue, ouvrant un chemin vers leurs quartiers.
Mais pour ceux dont les maisons se trouvent juste au-delà de cette frontière—dans des zones encore détenues par Israël—la ligne de cessez-le-feu est devenue une barrière concrète.
Le ministre de la Défense israélien a averti que toute tentative de franchir la ligne sera accueillie par des tirs, et le 2 novembre, l'armée israélienne a rapporté avoir tué un homme palestinien près de Shujaïya qui s'approchait de la "ligne jaune".
Pour les familles attendant de l'autre côté, les messages de retours à la maison restent enfermés dans une zone qu'elles ne peuvent atteindre. Comme des voyageurs arrêtés à un poste frontière sans visa en vue, ces Gazaouis se retrouvent piégés entre l'espoir et une frontière mortelle.
Avec le cessez-le-feu fragile et la "ligne jaune" désormais un rappel brutal de la division, les Gazaouis affrontent des jours d'incertitude alors qu'ils pèsent le risque de retour contre la chance de reconstruire leurs vies.
Reference(s):
Ceasefire line turns into barrier as Gazans struggle to return home
cgtn.com




