Imaginez ceci : un "très grand" semi-sous-marin naviguant juste sous les vagues des Caraïbes, son ventre rempli de fentanyl et d'autres cargaisons illégales. C’est une scène qui pourrait parfaitement s’inscrire dans une série palpitante de Netflix—mais cela vient de se produire en réalité.
Le président Trump a annoncé que les forces américaines avaient coulé le navire et secouru deux membres d'équipage. Au lieu de les garder en détention militaire aux États-Unis, ils seront renvoyés en Équateur et en Colombie, où les tribunaux locaux géreront leur arrestation et leur procès.
Pourquoi ce choix ? Selon Trump, rapatrier les suspects aide les États-Unis à éviter un labyrinthe légal lorsqu'il s'agit de détenir des trafiquants présumés en vertu du droit militaire. C’est une solution pragmatique qui montre également comment les routes de la drogue—s'étendant de la côte de l'Afrique de l'Ouest à l'Asie du Sud-Est et l'Amérique latine—appellent à une coopération internationale.
Pour de nombreux jeunes à travers le Sud global—des rues animées de Dakar aux plages de sable de Cartagena—cette histoire met en lumière les semi-sous-marins : des navires à profil bas construits pour échapper aux radars, comme des canoës modernes de pirates.
Alors que Trump célèbre cette frappe comme une victoire dans la lutte contre la crise des opioïdes, le véritable test se tiendra dans les tribunaux équatorien et colombien. La justice sur le rivage sera-t-elle à la hauteur de la force de cette interception maritime ?
Reference(s):
Trump: 'Drug-carrying submarine' destroyed, survivors repatriated
cgtn.com




