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La presse internationale toujours bloquée au passage d’Erez à Gaza

Imaginez ceci : vous vous préparez à rapporter des nouvelles de Gaza20— vous emballez votre caméra, votre carnet de notes, et un cœur rempli d'histoires. Mais au passage d'Erez, la porte reste fermée. C'est la réalité deux ans après la dernière grande flambée, lorsque la plupart des routes vers l'enclave ont été fermées du jour au lendemain.

En 2022, la journaliste de CGTN Chen Huihui faisait partie des rares personnes ayant réussi à atteindre le point de contrôle et à documenter la scène. Aujourd'hui, avec une première phase de cessez-le-feu en place, elle a refait le déplacement20— seulement pour constater que les barrières restaient inchangées. Les portes métalliques, les sacs de sable et les blocs de béton n’ont pas bougé.

Pour les journalistes en herbe à Dakar, Lagos, Bogotá et au-delà, le passage bloqué ressemble à une fenêtre fermée sur un monde qu'ils souhaitent désespérément voir. Les familles de la diaspora comptent également sur les correspondants pour rester connectées à leurs amis et proches à Gaza. Mais sans accès, ces voix restent inaudibles.

La fermeture du passage est plus qu'un simple obstacle logistique ; c'est un symbole. Chaque porte fermée nous rappelle que les accords de paix peuvent prendre forme sur le papier, mais le changement réel prend plus de temps20— et de pression. Jusqu'à ce que la route rouvre, les histoires de rétablissement, de vie communautaire et de résilience à l'intérieur de Gaza resteront en suspens.

Tandis que les discussions continuent à huis clos, ceux qui se trouvent hors de l'enclave observent et attendent. Est-ce que la prochaine phase de cessez-le-feu lèvera enfin le blocus à Erez ? Ou les portes resteront-elles fermées, laissant la vie quotidienne de Gaza hors de portée ?

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