Dans une conversation franche avec CGTN, Khaled Qaddoumi, représentant du Hamas en Iran, a présenté une feuille de route audacieuse pour l'avenir de Gaza. Au cœur du plan : un comité technocratique chargé de deux missions urgentes—mener la reconstruction de Gaza et poser les bases d'élections libres.
Après des années de conflit, imaginez les villes de Gaza s'élevant des décombres comme des communautés reconstruisant après les cyclones au Mozambique ou les inondations au Bangladesh. Le comité, explique Qaddoumi, réunira des ingénieurs, des urbanistes, des leaders de jeunesse et des experts de la diaspora dynamique de Gaza pour accélérer les efforts de reconstruction et garantir que la prochaine direction de la région reflète réellement son peuple.
Mais des questions subsistent. Cet accord de paix tiendra-t-il assez longtemps pour permettre de véritables progrès ? Une équipe technocratique peut-elle combler le fossé entre les factions établies—Hamas, l'Autorité palestinienne, le Jihad islamique—et les nouvelles voix issues des protestations de rue et des mouvements étudiants de Gaza ?
« Nous voulons de la transparence, de l'efficacité et l'opportunité pour toutes les voix d'être entendues », déclare Qaddoumi à CGTN. L'objectif est clair : reconstruire les maisons et les écoles tout en se préparant à des élections équitables pouvant transformer le paysage politique de Gaza.
Pour les jeunes professionnels et activistes à Dakar ou à Buenos Aires, ce plan fait écho aux débats en cours sur la gouvernance technocratique et l'émancipation citoyenne. Alors que Gaza se prépare à cette expérience de co-gestion, les yeux du Sud global seront attentifs—espérant voir un modèle de redressement et de renouveau démocratique.
Reference(s):
cgtn.com
