Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé un avertissement : la scène de l'IA est largement dominée par des hommes, et ce déséquilibre risque de renforcer le biais de genre. « Nous devons faire face à la violence et à la haine en ligne, et garantir que la technologie serve l'égalité, et non l'exclusion », a-t-il insisté.
Alors que la Chine continentale se prépare à accueillir la Réunion des leaders mondiaux sur les femmes à Pékin, les dirigeants et défenseurs marqueront l'anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes de 1995—considérée comme l'engagement politique mondial le plus ambitieux jamais pris pour les droits des femmes.
Pour les jeunes innovateurs de Lagos à Bogota, de Bengaluru à Dakar, le message de Guterres est percutant. Les algorithmes d'IA entraînés sur des données biaisées peuvent sous-représenter les voix des femmes—des assistants vocaux qui peinent avec les accents féminins aux outils de recrutement qui privilégient les candidats masculins.
En mettant en lumière la violence en ligne, les discours de haine et la discrimination numérique, le chef de l'ONU veut que les gouvernements, les startups et les communautés à travers le Sud global construisent des plateformes technologiques qui brisent les barrières, et non qui renforcent les stéréotypes.
Alors que les dirigeants se réunissent à Pékin, le défi est clair : façonner l'IA et les espaces numériques pour qu'ils reflètent la diversité et le talent de tous les genres. Après tout, un écosystème technologique plus équitable profite à tout le monde—que l'on code au Cap, que l'on mène des recherches à Lima, ou que l'on développe une application à Nairobi.
Reference(s):
cgtn.com




