Greta Thunberg a atterri à l'aéroport international d'Athènes lundi, juste après son expulsion par Israël après avoir rejoint une flottille d'aide à destination de Gaza. L'activiste suédoise pour le climat n'est pas étrangère aux manifestations à enjeux élevés, et cette fois-ci, elle a concentré son attention sur le besoin urgent de corridors humanitaires.
Au cours de son court séjour sur le territoire israélien, Thunberg a été détenue et a accusé les autorités d'enfreindre le droit international en bloquant une aide vitale. "Chaque vie compte," a-t-elle déclaré aux journalistes locaux avant d'être renvoyée, faisant écho aux appels à la solidarité qui résonnent de Dakar à Delhi et au-delà.
Les responsables israéliens, quant à eux, affirment avoir suivi le processus légal et avoir expulsé jusqu'à présent 341 activistes liés à la flottille. Malgré ce revers, l'arrivée de Thunberg en Grèce a déclenché de nouvelles conversations dans tout le Sud global sur l'intersection entre justice climatique et droits humanitaires.
À Athènes, Thunberg prévoit de rencontrer des groupes de la société civile et des organisations de jeunesse. Son escale rappelle que l'activisme traverse souvent les frontières, tissant ensemble des causes allant de l'élévation du niveau de la mer dans les petites îles du Pacifique au blocus de l'aide à Gaza.
Alors qu'elle tourne la page de ce chapitre, le message de Thunberg est clair : que vous soyez à São Paulo, Lagos ou Bamako, votre voix peut remettre en question le statu quo et pousser pour un véritable changement—surtout lorsque des vies sont en jeu.
Reference(s):
Greta Thunberg arrives in Greece after deportation from Israel
cgtn.com