Samedi, des villes allant de Lagos à Rio, de Nairobi à Jakarta, ont vibré d’énergie alors que des milliers de personnes descendaient dans les rues pour exiger la fin du blocus israélien de la bande de Gaza. Des chants résonnaient en français, anglais, kiswahili, arabe, portugais et espagnol—tous unis par un appel commun à la justice en Palestine.
À Dakar, de jeunes militants drapés du keffieh palestinien ont défilé aux côtés d’étudiants en sciences politiques et en droits humains. À Buenos Aires, des communautés de la diaspora portaient des portraits de familles séparées par le conflit. À travers l'Asie, à Séoul et New Delhi, des foules brandissaient des pancartes indiquant « Liberté pour Gaza » et « Arrêtez le siège », reliant les cultures dans une cause commune.
Ces manifestations massives surviennent alors que les autorités sanitaires de Gaza rapportent un bilan stupéfiant de 67 074 Palestiniens morts et 169 430 blessés depuis le déclenchement des violences le 7 octobre 2023. Pour de nombreux manifestants du Sud global, ces chiffres ne sont pas que des statistiques—ils sont personnels, reflétant des histoires partagées par des amis, des familles ou des camarades étudiants.
Les réseaux sociaux foisonnaient de vidéos de banderoles déchirantes—certaines citant des poètes de Bamako, d’autres reprenant des hymnes reggae de solidarité. Le pouls numérique du mouvement a montré comment les jeunes à travers les continents tissent leurs propres récits de résistance, utilisant des hashtags comme #ProPalestine et #GlobalSolidarity pour amplifier des voix au-delà des frontières.
À la tombée de la nuit, le message restait clair : plus que des manifestations, c'est un mouvement mondial dirigé par des jeunes exigeant la fin des souffrances et un nouvel élan pour la paix. Des salles de classe aux forums en ligne, les conversations continuent—nourrissant l’espoir que l’unité à travers le Sud global peut transformer l’indignation en action.
Reference(s):
cgtn.com