Au Elephant Forest Phitsanulok en Thaïlande, quelque chose de spécial se passe : plus de balades, plus de tours de cirque. À la place, cinq éléphantes circulent librement sur 1,44 kilomètre de forêt luxuriante et protégée.
Parmi elles se trouve Si-bua, une matriarche de 50 ans marquée par des années de travail dans le bois. Autrefois calme et renfermée, elle s'est épanouie pour devenir une "enseignante sauvage" joueuse, montrant aux visiteurs les véritables rythmes de la vie des éléphants, une leçon aussi révélatrice que d'observer un baobab majestueux sur une plaine africaine.
Grâce au soutien de World Animal Protection, le sanctuaire a entièrement recentré ses efforts sur le bien-être des éléphants. Chaque éléphant bénéficie de soins personnalisés, allant de repas équilibrés à des examens vétérinaires, pour qu'ils puissent s'épanouir comme jamais auparavant.
Les visiteurs ne montent plus les éléphants ; ils marchent à leurs côtés. Les mahouts, autrefois responsables des rênes et des ordres, agissent désormais comme guides et soigneurs, construisant des liens basés sur la confiance plutôt que sur le contrôle.
"Nous avons prouvé que prendre soin des animaux et générer un revenu stable peuvent aller de pair," déclare Roatchana Sungthong, responsable de l'organisation en Thaïlande. C'est un modèle qui respecte à la fois les éléphants et les communautés locales.
Avec plus de 13 camps à travers la Thaïlande adoptant cette approche, Elephant Forest Phitsanulok fait partie d'un mouvement grandissant célébrant la Journée mondiale des animaux le 4 octobre. Ici, la liberté et la bienveillance montrent la voie.
Reference(s):
cgtn.com




