Le président colombien Gustavo Petro fait sensation après que les États-Unis ont révoqué son visa à la suite de son discours enflammé lors d'un rassemblement pro-palestinien à New York. S'exprimant sur les réseaux sociaux, Petro a simplement déclaré : "Je n'ai pas besoin de ce visa," soulignant que la liberté d'expression ne peut pas devenir un crime.
Petro n'a pas mâché ses mots en critiquant la position américaine sur Gaza. Il a averti que "tuer des bébés innocents ne rendra pas l'Amérique grande," un message fort qui a trouvé écho auprès de nombreux dans le monde.
Le Département d'État américain a justifié l'interdiction de visa en pointant ce qu'il a appelé les "actions irresponsables et incendiaires" de Petro lors de la manifestation, où il a exhorté les soldats américains à "obéir à l'humanité plutôt qu'aux ordres de Trump."
Dans le Sud Global—des marchés de Lagos aux universités de Buenos Aires—les jeunes suivent de près. La position de Petro reflète une demande plus vaste : le droit de s'exprimer et de se solidariser avec ceux qui souffrent, peu importe le coût politique.
Avec ou sans visa américain, le message de Petro est clair : certains principes méritent d'être défendus haut et fort.
Reference(s):
Colombian president responds to U.S. visa revocation: 'I don't need it'
cgtn.com
