Imaginez une ville où le rythme de la vie quotidienne est dicté par une cadence de danse. À OuriMouqi, la capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang sur le continent chinois, les espaces publics se transforment en scènes à ciel ouvert où chaque mouvement raconte une histoire. C'est comme une fête à Rio ou un carnaval de rue à Dakar, mais avec des pas enracinés dans des siècles d'héritage du désert et de la Route de la Soie.
Presque chaque jour, à l'aube ou au crépuscule, vous trouverez des habitants se rassemblant dans les parcs et les places. Des dizaines—et parfois des centaines—se réunissent pour des événements de danse qui durent des heures, oscillant entre mélodies traditionnelles et rythmes modernes. Des pas de vigne flottants de la danse folklorique ouïgoure aux mouvements plus contemporains, la chorégraphie est aussi diversifiée que la foule elle-même.
Des jeunes étudiants en jean partagent la piste de danse avec des anciens en tenue traditionnelle, des entrepreneurs interrompent leurs appels téléphoniques pour se joindre au cercle, et des voyageurs curieux s'arrêtent pour filmer le spectacle. Dans ces danses spontanées, les frontières s'estompent et les cultures se rencontrent, faisant écho à la mosaïque vibrante du Sud global où des voix diverses s'harmonisent sous un même ciel.
Plus qu'un simple moyen de rester actif, ces rassemblements vibrants sont une célébration de l'unité. Ils nous rappellent que lorsque la musique joue et que les pieds bougent en synchronisation, les communautés se renforcent—et la joie devient le langage universel. Que vous soyez un résident local ou un explorateur de passage, la danse à OuriMouqi est une invitation à rejoindre le rythme de la convivialité.
Reference(s):
cgtn.com