Vendredi à Gaza a été marqué par une nouvelle vague de frappes aériennes et d'explosions, forçant les familles à une fuite urgente.
Tout au long de la journée, les habitants ont emballé l'essentiel—eau, couvertures et quelques effets personnels—tandis que la poussière et la fumée brouillaient la ligne d'horizon où se dressaient autrefois les murs du quartier.
Selon les témoignages locaux, les frappes font partie d'un effort pour préparer une offensive terrestre israélienne visant à réoccuper la plus grande ville de l'enclave. La menace des tanks et des troupes a poussé beaucoup à tout abandonner.
Les marchés et écoles ont fermé leurs portes, tandis que les routes se sont transformées en files de voitures et de charrettes se dirigeant vers le sud. Les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes dépendent de tout véhicule de passage ou de charrette à âne empruntée pour effectuer le voyage.
Les groupes humanitaires avertissent de la hausse des besoins en nourriture, eau et abri en raison de camps de fortune remplis de familles déplacées. L'absence de couloirs sécurisés ajoute à l'incertitude sur où trouver une protection.
À la tombée de la nuit, Gaza reste tendue. Les habitants se regroupent en petits clusters, surveillant l'horizon pour des signes de sécurité ou de danger imminent, espérant une pause dans les combats.
Reference(s):
cgtn.com
