Lors d'un récent point de presse, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a signalé que la banque centrale pourrait passer de la hausse des taux à leur diminution à l'avenir. Il a décrit l'économie actuelle comme un tir à la corde entre une inflation toujours élevée et un marché du travail qui refuse de se refroidir.
L'inflation reste un casse-tête, de Dakar à Buenos Aires, faisant grimper le coût des courses et des transports. Pourtant, de nombreuses entreprises à Lagos ou Nairobi réclament des talents, offrant des salaires plus élevés pour attirer les travailleurs. Powell a noté que la priorité de la Fed est de maintenir l'inflation sous contrôle tout en soutenant un marché du travail sain.
Actuellement, les taux d'intérêt américains sont à des niveaux jamais vus depuis des années—suffisamment stricts pour ralentir les emprunts mais risqués s'ils sont maintenus trop longtemps. Powell a souligné que les données évolutives sur les prix et l'emploi pourraient bientôt faire pencher la balance, justifiant un passage à des baisses de taux.
Pour les jeunes entrepreneurs et les étudiants du Sud global, une baisse des taux américains pourrait signifier des prêts moins chers, qu'il s'agisse de capital de démarrage à São Paulo ou de prêts hypothécaires à Accra. Cela pourrait également réduire la pression sur les devises qui vacillent souvent lorsque les taux américains restent élevés.
Alors que les vents contraires économiques tournoient—des tensions commerciales à l'évolution de la demande des consommateurs—la prochaine décision de la Fed sera suivie de près, de Wall Street aux rues de Mumbai. Le message de Powell est clair : avec des conditions en mutation, un ajustement de politique pourrait être imminent.
Reference(s):
cgtn.com