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Manifestations à l’ONU sur les décès des journalistes à Gaza suscitent une solidarité mondiale

Un mardi après-midi chaleureux, des centaines de jeunes militants et citoyens préoccupés ont envahi les rues devant le siège des Nations Unies à New York, unis par une demande commune : protéger ceux qui risquent leur vie pour nous apporter la vérité.

La manifestation a été déclenchée par le récent assassinat de journalistes à Gaza, dont le correspondant bien connu d'Al Jazeera, Anas al-Sharif. À ses côtés, cinq autres reporters ont été tués alors qu'ils cherchaient refuge devant le plus grand complexe hospitalier de Gaza.

De nombreux manifestants tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Le journalisme n'est pas un crime" et scandaient des slogans comme "Nous voulons la paix, nous voulons la justice," résonnant dans les avenues avoisinantes. Pour les jeunes du Sud global, où la liberté de la presse rencontre souvent des obstacles, la scène semblait étrangement familière.

L'armée israélienne a défendu ses actions, affirmant avoir ciblé des personnes qu'elle croyait être des militants se faisant passer pour des reporters. Mais pour ceux rassemblés devant les grilles de l'ONU, la différence entre un journaliste et un combattant est claire : l'un tient une caméra, l'autre une arme.

Ce rassemblement au siège de l'ONU était plus qu'une manifestation locale – il est devenu un moment numérique, avec des milliers de personnes rejoignant la conversation en ligne sous des hashtags comme #LibertéDeLaPresse et #Gaza. Les vidéos des discours, des chants et des tambours sont devenues virales, inspirant des rassemblements de solidarité dans des villes de Dakar à Jakarta.

Pour les jeunes professionnels, étudiants et diasporas à l'écoute, cette manifestation rappelle que la lutte pour un reportage véridique et impartial est un combat mondial. C'est un appel à se lever, à élever nos voix, et à exiger que tous les journalistes puissent travailler sans crainte.

Dans les mots d'un intervenant, "Quand nous protégeons les journalistes, nous protégeons notre droit de savoir." Et alors que ce mouvement prend de l'ampleur, il prouve que même les plus petites voix peuvent rugir ensemble pour le changement.

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