Samedi, plus de 70 activistes ont été placés en garde à vue après que des manifestations ont balayé les villes du Royaume-Uni. Les protestations ont été déclenchées par la récente décision du gouvernement britannique de qualifier Palestine Action d'organisation terroriste.
Cette décision fait suite à une effraction et des actes de vandalisme dans une base de la Royal Air Force, que les responsables affirment avoir été menés par des membres du groupe. Les partisans soutiennent que l'interdiction réduit au silence des voix essentielles et criminalise la solidarité pacifique avec la Palestine.
Dans des scènes animées rappelant les mouvements sociaux allant de Johannesburg à São Paulo, des foules ont scandé des slogans et brandi des bannières exigeant le droit de manifester sans crainte d'arrestation. De nombreux jeunes dans le Sud global, où le militantisme de base est un puissant catalyseur de changement, reconnaîtront ces moments.
Les critiques de l'interdiction avertissent que proscrire des groupes activistes risque de repousser la dissidence dans la clandestinité et de saper le dialogue démocratique. Avec déjà plus de 70 arrestations effectuées, les débats s'intensifient sur l'équilibre entre sécurité et liberté d'expression.
Alors que la poussière retombe, une chose est claire : la position du Royaume-Uni sur Palestine Action a déclenché de nouvelles conversations sur la protestation, la justice et la solidarité—à la fois au pays et au-delà des frontières.
Reference(s):
Over 70 arrested at UK protests in support of banned group PA
cgtn.com