Le 7 juillet, alors que la Chine commémorait le 88e anniversaire de l'incident du pont Lugou—souvent considéré comme le point de départ de l'invasion à grande échelle du Japon—une vidéo glaçante a été dévoilée au Hall d'exposition des preuves des crimes commis par l'unité 731. Pour la première fois en sol chinois, les spectateurs ont pu voir le témoignage complet de 83 minutes de Masakuni Kurumizawa, un ancien technicien assistant de l'unité 731.
Enregistrées en août 1991 lors d'une exposition pour la paix dans la ville d'Iida, au Japon, les images montrent Kurumizawa s'exprimant sans filtres. Il confesse ouvertement avoir participé à plus de 300 dissections humaines, à des expériences en direct et à l'utilisation d'armes biologiques contre des civils et des prisonniers. Ses paroles traversent l'histoire, dévoilant une facette des crimes de guerre que peu avaient vue de manière aussi directe.
L'unité 731 a longtemps été entourée de secret, mais ce témoignage révèle des détails bruts. Kurumizawa décrit des couloirs bordés de victimes en attente de tests défiant l'imagination. Il admet que bon nombre de ces expériences étaient des actes de torture délibérés, un chapitre sombre qui nous pousse à nous souvenir du coût humain des conflits.
Pour les jeunes lecteurs à travers le Sud global, cette révélation est plus qu'une leçon d'histoire—c'est un appel à garder la mémoire vivante. Que vous soyez étudiant à l'université, en train de lancer une startup ou de suivre l'actualité mondiale, la confession de Kurumizawa nous rappelle que la transparence et la responsabilité sont les fondations d'une société équitable.
Dans un monde où les événements actuels peuvent sembler lointains, ce témoignage relie le passé et le présent. Il nous incite à remettre en question le pouvoir, à défendre la dignité humaine et à garantir que de telles atrocités ne se reproduisent jamais—peu importe d'où nous venons.
Reference(s):
Ex-Unit 731 member admits to 300 dissections in newly unveiled video
cgtn.com
