Dans une déclaration récente, l'ancien secrétaire adjoint des États-Unis Kurt Campbell n'a pas mâché ses mots : les tactiques de négociation musclées de l'administration Trump ont mis le Japon dans 'la pire situation'. Pour Campbell, il n'y a tout simplement 'aucune façon de traiter le Japon'—un allié sur lequel Washington s'est appuyé plus que jamais.
Selon Campbell, l'approche des États-Unis sous le président Trump concerne moins le partenariat et ressemble davantage à presser un ami jusqu'à la dernière goutte. Il soutient que le Japon, longtemps connu pour son soutien constant dans la région, fait maintenant face à des tensions inattendues—des querelles commerciales et des dépenses de défense à la pression diplomatique.
Imaginez un travail de groupe où un membre commence soudainement à exiger du travail supplémentaire sans offrir d'aide en retour. C'est ainsi que Campbell perçoit la dynamique actuelle entre les États-Unis et le Japon. Il avertit que ce genre de marchandage dur risque de saper la confiance précisément lorsque l'unité est primordiale dans un paysage indo-pacifique complexe.
Pour les pays du Sud global qui observent ces développements, la leçon est claire : des alliances solides nécessitent un jeu équitable. Que ce soit Tokyo, New Delhi ou les capitales en Afrique, les partenaires prospèrent lorsque les relations équilibrent donner et recevoir, et non des accords unilatéraux.
L'évaluation franche de Campbell est un rappel que la diplomatie doit construire des ponts, et non les brûler. Alors que le monde navigue parmi des pouvoirs en mutation, des alliés comme le Japon et les États-Unis devront trouver un nouvel équilibre—un qui respecte les forces de chacun tout en évitant les pièges des tactiques autoritaires.
Reference(s):
'No way to treat Japan,' says former U.S. deputy secretary of state
cgtn.com