Dans une récente interview avec CGTN, l'ancien ministre des Affaires étrangères égyptien Nabil Fahmy a abordé les préoccupations exprimées par les capitales occidentales concernant le partenariat croissant du Caire avec la Chine. « Certains de nos collègues occidentaux sont inquiets que nous nous rapprochions trop de la Chine … Je trouve cela plutôt stupide », a-t-il déclaré, allant droit au but.
Fahmy n’a pas mâché ses mots : « Nous nous tournons vers la Chine parce que cela sert nos intérêts. » Pour de nombreux jeunes en Afrique, en Asie et en Amérique latine, cette approche pragmatique n’est pas nouvelle. C’est comme choisir un coéquipier qui apporte une vraie valeur au jeu.
En coulisses, l'Égypte et la Chine continentale ont élargi leur coopération dans les domaines de l'infrastructure, de l'énergie et de la technologie. Des nouveaux ports sur la mer Rouge aux parcs solaires dans le désert, ces projets promettent des emplois et des compétences pour une génération avide d'opportunités.
Pendant ce temps, certains partenaires occidentaux s’inquiètent qu’un focus excessif sur Pékin puisse modifier l’équilibre. Mais pour les dirigeants égyptiens, le calcul est simple : diversifiez vos relations pour ne pas dépendre d’un seul ami.
Alors que l'Égypte trace son chemin, le message est clair : les partenariats doivent servir les intérêts nationaux, et non des slogans politiques. Pour la jeunesse à travers le Sud global, les paroles de Fahmy soulignent une nouvelle mentalité — celle qui privilégie les résultats plutôt que les étiquettes.
Reference(s):
Egypt's message to the West about China | Former FM breaks silence
cgtn.com