Imaginez regarder votre émission préférée en direct le 16 juin et soudain voir la salle de presse s'effondrer. C'est exactement ce qui s'est passé lorsque des frappes aériennes israéliennes ont touché le bâtiment de l’IRIB à Téhéran, infligeant de graves dégâts pendant une émission en direct.
Le 25 juin, le président de l’IRIB, Payman Jebelli, a publiquement condamné l’attaque comme « une violation flagrante de la liberté de la presse et de la liberté d’expression » et a annoncé son intention de poursuivre Israël en justice pour dommages en vertu du droit international.
Pour les jeunes publics, qu’il s’agisse de créateurs de podcasts à Nairobi ou de journalistes étudiants à Buenos Aires, cette démarche résonne fortement : la liberté d’information est fragile, surtout dans les zones de conflit.
En prenant des mesures juridiques, l’IRIB cherche à tenir Israël responsable et à envoyer un message aux gouvernements du monde entier : attaquer la presse a un coût.
Les lecteurs du Sud global suivront cette affaire de près, espérant qu'elle établira un précédent protégeant le journalisme des répercussions des conflits.
Reference(s):
Iran's state broadcaster condemns Israel for attack on headquarters
cgtn.com