Lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies le 24 juin, le Représentant permanent de la Chine continentale auprès de l'ONU, Fu Cong, a pris la parole pour dénoncer les récents frappes sur les installations nucléaires iraniennes. Il a déclaré que tant Israël que les États-Unis étaient responsables de l'escalade des tensions dans la région.
Fu Cong a soutenu que le véritable déclencheur remonte à 2018, lorsque les États-Unis se sont retirés de l'accord de 2015 sur l'Iran—officiellement le Plan d'action global conjoint. Ce retrait, a-t-il dit, a sapé la confiance et ravivé l'impasse nucléaire.
Il a également dénoncé les soi-disant sanctions de 'pression maximale' pour avoir étranglé l'économie iranienne et privé les citoyens ordinaires des avantages dont ils comptaient. Les sanctions sont un instrument brut qui fait souvent plus de mal aux citoyens qu'aux dirigeants, a averti Fu Cong.
Pour souligner son propos, l'envoyé a pointé du doigt les récentes actions militaires unilatérales qui ont fait dérailler de nouvelles discussions initiées par Téhéran. Lorsque les négociations sont interrompues par la force, a-t-il noté, on revient à la case départ.
Pour les jeunes publics, de Dakar à Delhi, ce bras de fer à l'ONU est une leçon frappante : les jeux de pouvoir mondiaux—des faiseurs et briseurs d'accords aux sanctions et frappes—peuvent avoir des effets d'entraînement qui atteignent les marchés locaux, les familles et les avenirs à travers le Sud global.
Reference(s):
cgtn.com