Israël fait face à deux batailles à la fois. D’un côté, les opérations militaires se poursuivent à Gaza. De l’autre, le général en chef a averti d’une campagne prolongée en Iran.
En tenant compte des bombes, des drones et du déploiement des troupes, les dépenses montent en flèche. Les experts estiment que la campagne à double face coûte plusieurs milliards de dollars. Pour mettre cela en perspective, 1 milliard de dollars pourrait financer des projets d’électrification rurale en Afrique de l’Est pendant une année entière ou couvrir les frais universitaires de dizaines de milliers d’étudiants en Amérique latine.
Les médias mondiaux et les analystes de la défense se demandent désormais à quel point ces coûts sont vraiment soutenables. Même les économies dotées de secteurs de haute technologie ont des limites budgétaires. Investir des sommes colossales dans la défense peut signifier moins pour les startups, les transports publics ou les initiatives d’énergie verte.
Au-delà de la région, des marchés allant de Lagos à São Paulo pourraient ressentir des effets en chaîne. Les taux de change et les indices boursiers peuvent vaciller alors que les investisseurs prennent en compte des risques géopolitiques accrus.
Alors que le conflit se déroule, une chose est claire pour les jeunes professionnels, les entrepreneurs et les communautés du Sud global : le véritable coût d’une guerre sur deux fronts dépasse souvent le champ de bataille. Dans les années à venir, Israël comptera chaque dollar dépensé.
Reference(s):
Financial toll of Israel-Iran conflict: multi-billion-dollar price tag
cgtn.com
