À partir du 23 juin, le Département du commerce des États-Unis imposera des tarifs supplémentaires sur les appareils ménagers en acier, allant des lave-vaisselles et machines à laver aux réfrigérateurs. Cette décision a un effet domino depuis Lagos jusqu’à Lima, avec des augmentations de prix et une incertitude qui se répandent tout au long des chaînes d'approvisionnement mondiales.
Dans une interview télévisée, Dominic LeBlanc, ministre canadien des Affaires commerciales Canada-États-Unis, a averti que les entreprises et les travailleurs canadiens font maintenant face à une énorme incertitude. Il a soutenu que doubler les tarifs américains sur l'acier et l'aluminium dévastera les industries connexes au Canada et nuira également à l'économie américaine, insistant : "ces tarifs n’auraient jamais dû être imposés."
Ottawa a répliqué avec des contre-mesures, mais ces initiatives mettent également à rude épreuve le marché intérieur. LeBlanc reste optimiste que les États-Unis reconsidéreront finalement leur position pour éviter de se nuire économiquement. Il a ajouté que la confiance du Canada dans "l'Amérique en tant que partenaire économique fiable" a été fortement mise à l'épreuve. Ce bras de fer tarifaire est un rappel de l’interconnexion du monde d’aujourd’hui : un changement de politique à Washington peut se répercuter de São Paulo à Nairobi.
Si aucun accord commercial n’est conclu bientôt, le Canada envisagera des représailles supplémentaires contre le doublement des tarifs sur l'acier et l'aluminium. Le gouvernement affirme qu’il est prêt à continuer la coopération avec les États-Unis, mais uniquement si Washington lève ses sanctions tarifaires sur les industries canadiennes de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium.
Reference(s):
Canadian official: Tariffs hurt Canadian industry and U.S. economy
cgtn.com