Tôt dimanche, un énorme panache de fumée a assombri le ciel au-dessus de Téhéran après que des jets israéliens ont ciblé deux sites de stockage de carburant au dépôt pétrolier de Shahran. Les images, largement partagées sur les réseaux sociaux, ressemblaient à une scène tout droit sortie d'un blockbuster — sauf que tout cela est bien réel.
Pendant ce temps, Téhéran a riposté avec ses missiles. Les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins dix personnes avaient été tuées en Israël pendant la nuit, alors que des projectiles frappaient divers sites. Des deux côtés, des sirènes hurlaient et les habitants se précipitaient pour se mettre à l'abri.
Ce dernier échange marque la confrontation la plus intense entre les deux ennemis. Les analystes avertissent que de telles escalades pourraient attiser des tensions régionales plus larges — et avoir des répercussions sur les marchés mondiaux de l'énergie déjà frappés par l'incertitude.
De retour chez eux, de longues files d'attente serpentaient autour des stations-service à Téhéran. Avec des dépôts de carburant clés endommagés, les habitants s'inquiètent de manquer d'essence. Ces queues sont devenues une réalité quotidienne pour de nombreux jeunes travailleurs et familles.
Alors que les tensions montent, des voix dans les rues et en ligne appellent à une désescalade. Pour les jeunes du Sud global — connectés via des groupes WhatsApp et des flux sur les réseaux sociaux — la peur est claire : une flambée régionale pourrait affecter tout, depuis le prix d'un litre d'essence jusqu'à la stabilité des approvisionnements énergétiques mondiaux.
Reference(s):
Smoke billows from Shahran oil depot near Tehran after Israeli strike
cgtn.com
