Les protestations à Los Angeles s'intensifient : du gaz lacrymogène envahit les rues tandis que les détenus frappent sur les fenêtres video poster

Les protestations à Los Angeles s’intensifient : du gaz lacrymogène envahit les rues tandis que les détenus frappent sur les fenêtres

Le 8 juin, la journaliste Liu Xiaoqian s'est retrouvée au cœur de l'action à Los Angeles. En soirée, des nuages de gaz lacrymogène s'étaient répandus sur les grandes avenues, transformant l'air en une brume brûlante qui faisait pleurer les yeux et rauque les voix.

Les forces de police ont utilisé des munitions non létales et des grenades assourdissantes pour tenter de maîtriser les foules. Chaque explosion résonnait contre les murs de béton comme un tonnerre dans les canyons urbains, déclenchant une réaction en chaîne de panique et de frustration parmi les manifestants.

À quelques rues de là, des manifestants détenus frappaient sans relâche contre les fenêtres d'un centre de rétention temporaire. Leurs coups désespérés traversaient le tumulte des rues, rappel brut que derrière les barricades, des personnes se battaient pour se faire entendre.

La scène a trouvé un écho chez les jeunes militants de Dakar à Bogotá, où les images de résistance et les revendications de justice sont devenues trop familières. À Los Angeles, la confrontation entre autorité et dissidence s'est déroulée sous les lueurs néon, soulevant des questions sur les droits civils et le prix à payer pour s'exprimer.

Tandis que la nuit avançait, Liu a remarqué que le bruit des fenêtres frappées devenait encore plus urgent, un battement pour la justice dans une ville qui ne dort jamais. Pour beaucoup, les événements du 8 juin resteront gravés longtemps après la dissipation des gaz lacrymogènes.

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